L’investissement en private equity

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    L’investissement en private equity

    30/05/2023 jeremy lachiver 1468 Aucun commentaire

    Le private equity ou capital investissement est une action visant pour toute personne à acquérir des parts dans le capital d’une société. L’objectif d’une tel investissement est de ressortir un montant supérieur au montant investi initialement, donc constater une plus-value.

    Ce mode d’investissement est très en vogue depuis peu, afin de soutenir l’effort des TPE-PME, qui par définition ne sont pas admis en bourse. L’action de placement est réalisée au sein d’une structure chargée de centraliser les offres d’investissement. On vous explique comment fonctionne ce mode d’investissement.

    Le private equity, comment ça fonctionne ?

    Le capital investissement est réalisé afin de soutenir une ou des structures cibles. Elles ne sont donc pas spécialement ouvertes au public. Les modalités d’investissement sont donc différentes d’une acquisition d’actions d’une société côtée en bourse.

    Les acteurs investisseurs sont nombreux : sociétés de capital risque, des fonds de capital risque ou des personnes physiques comme des entrepreneurs ou business angels.

    Les investisseurs en private equity jouent un rôle actif dans la gestion des entreprises dans lesquelles ils investissent. Ils apportent souvent une expertise et des ressources supplémentaires pour aider les entreprises à atteindre leurs objectifs de croissance, à améliorer leur rentabilité ou à restructurer leur modèle d’entreprise. Cela peut inclure des conseils stratégiques, une restructuration opérationnelle, l’optimisation des performances financières, et d’autres mesures visant à augmenter la valeur de l’entreprise.

    Le private equity offre aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles et de réaliser des rendements potentiellement plus élevés par rapport aux investissements traditionnels en actions et obligations. Cependant, il comporte également des risques, notamment l’illiquidité des investissements, la dépendance à l’égard du succès des entreprises dans lesquelles on investit, et la possibilité de perte de capital.

    Quels étapes sont observées pour un tel investissement  ?

    Plusieurs prérequis sont nécessaires pour investir en private equity :

    en premier lieu, il faut rechercher avec beaucoup de prudence, le fonds d’investissement auquel on souhaite adhérer. D’une part, car l’investissement est en général réalisé sur du moyen à long terme et que les risques sont plus élevés que dans le cadre d’un investissement classique dans un placement sans risque ou sans aléa.

    Par après, la sélection du fonds peut impliquer de rencontrer les gestionnaires du fonds, d’analyser les documents d’offre et de comprendre les objectifs de l’investissement, les risques associés, les modalités de sortie et les conditions de liquidité.

    Si vous êtes persuadé de vouloir investir dans un fonds déterminé, il sera nécessairement temps de passer à la caisse. Plus sérieusement, un engagement sera nécessaire par le biais d’un contrat précisant l’investissement et les obligations des parties et qui vise à transférer les fonds.

    Après avoir réalisé le transfert des fonds, le suivi de l’investissement s’enclenche et permettra de vérifier la performance de l’entreprise avant et après investissement. La gestion de l’investissement peut être directe ou pilotée.

    N.B : L’investissement en private equity est souvent proposé en complément de la souscription d’une assurance-vie.

    Y a-t-il plusieurs mode d’investissement en private equity ?

    il est possible d’opter pour plusieurs investissements qui ne sont pas limités par l’effet de la loi :

    1. Fonds de capital-investissement : Les investisseurs participent à un fonds de capital-investissement géré par une société de gestion spécialisée. Ces fonds collectent des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels tels que des fonds de pension, des compagnies d’assurance, des fondations, des family offices, ainsi que des investisseurs individuels fortunés. Les fonds sont généralement levés pour une durée déterminée, appelée période de vie du fonds, qui peut aller de 7 à 12 ans ou plus. Pendant cette période, les fonds sont investis dans des entreprises selon la stratégie définie par le fonds.
    2. Acquisition d’entreprises : Le private equity peut impliquer l’acquisition d’entreprises existantes. Cela peut se faire de différentes manières, notamment par le biais d’opérations de rachat (leveraged buyouts) où le fonds d’investissement acquiert une participation majoritaire dans une entreprise en utilisant une combinaison d’investissement en fonds propres et d’endettement. Dans certains cas, des co-investisseurs peuvent également être impliqués pour partager le risque et le financement de l’opération.
    3. Investissement en capital-risque : Le capital-risque est une forme spécifique de private equity axée sur le financement des startups et des entreprises en phase de démarrage. Les investisseurs en capital-risque fournissent des capitaux à ces entreprises à un stade précoce de leur développement en échange d’une participation dans l’entreprise. Le capital-risque est considéré comme plus risqué que d’autres formes de private equity en raison de la nature incertaine des startups, mais il peut également offrir des rendements élevés en cas de succès.
    4. Co-investissement : Certains fonds de private equity permettent aux investisseurs de participer directement à des transactions spécifiques en tant que co-investisseurs. Cela donne aux investisseurs la possibilité de sélectionner et de contrôler plus directement leurs investissements. Le co-investissement peut être attrayant pour les investisseurs qui souhaitent un plus grand contrôle sur leurs investissements et qui ont les ressources nécessaires pour évaluer les opportunités d’investissement de manière indépendante.

    Y a-t-il un intérêt autre à ressortir une plus-value en private equity  ?

    Au-delà du rendement escompté, la plus-value ressortie peut faire l’objet d’un traitement fiscal avantageux au titre de l’impôt sur le revenu.

    Le code général des impôts prévoit que ces rendements équivalent à « L’excédent des sommes réparties sur le montant des apports ou sur le prix d’acquisition des parts s’il est différent du montant des apports… »est soumis au régime fiscal des plus-values à long terme dans la proportion existant entre le montant des apports effectués depuis au moins deux ans à la date de la répartition et le montant total des apports effectués à cette même date. »

    Le bénéfice de l’exonération du régime des plus-value à long terme de cession des valeurs mobilières est donc possible, si, au moment de la revente, les conditions de conservation prévues à l’article 163 quinquies B sont respectées.

    A quel frais faut-il faire face en investissant dans ce type de produit ?

    Plusieurs types de frais seront nécessairement imputés sur le montant investis, à savoir :

    • Frais de souscription : rémunérant l’acte de commercialisation et payés lors de la souscription. Ils sont généralement négociales.
    • Frais liés à la constitution : facturés lors de la création du fonds.
    • Frais de fonctionnement et de gestion du fonds (prélevés au maximum annuellement) : représentant un pourcentage du montant de la souscription et prélevés directement sur ce montant.
    • Frais de gestion indirects liés à l’investissement éventuel dans d’autres OPC.
    • D’éventuels frais de sortie
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