1.1 Organisation du système bancaire international, européen et français

    1.1 Organisation du système bancaire international, européen et français

    29/12/2021 ADMIN Compte 51 Aucun commentaire

    Comprendre le secteur bancaire.

     

    Les chiffres clés

    99% des français ont un compte bancaire
    345 banques –  plus de 34298 agences
    2,3 : c’est la contribution des banques à la valeur ajoutée totale en France
    5 banques françaises parmi les 10 plus grandes banques de la zone euro
    43 % des crédits immobiliers passent par un courtier.

     

    Pourquoi faire appel à un courtier ?

     

    Alors que certaines banques aimeraient se passer des courtiers, OpinionWay a interrogé  les Français  sur leur relation avec ces intermédiaires en crédit immobilier. Globalement, 43 % des ménages emprunteurs ont eu recours à un courtier pour leur crédit immobilier en 2023 (âgées de 25 à 65 ans)! Plus intéressant encore, parmi ceux qui ont acheté un bien immobilier ces 3 dernières années, quel que soit leur âge, 52 % des Français déclarent avoir eu recours à un courtier en crédit immobilier, un record ! Leurs motivations : essentiellement obtenir un taux plus avantageux (54 % des réponses), être accompagné dans toutes les démarches (31 %) et gagner du temps (25 %). Le resserrement des conditions d’accès au crédit pousse les emprunteurs à solliciter les courtiers dans l’espoir de décrocher de taux d’intérêt le plus compétitif possible et bénéficier de conseils tout au long de leur parcours d’achat.

    65 % Français ont déjà acheté un bien immobilier et 1 sur 3 rembourse un crédit immobilier.

    Selon un sondage OpinionWay pour Vousfinancer, 65 % des Français ont déjà acheté un bien immobilier, avec des différences selon les classes d’âge et les revenus. Chez les 25-34 ans ils sont 46 %, 73 % chez les 50-64 ans et 76 % chez les CSP +. Si l’on effectue un focus sur ces trois dernières années, particulièrement dynamiques en termes de transactions immobilières, 19 % des Français déclarent avoir acheté un bien immobilier, soit 1 sur 5 !

    Au total, selon les chiffres du site Meilleurstaux.com 33% des Français ont actuellement un crédit immobilier en cours dont 58 % sont constituées par les 35-44 ans. Les couples représentent 39 % des emprunteurs contre 20% de célibataires.

    L’un des résultats les plus remarquables est la progression du recours à un courtier des personnes âgées de 18 à 34 ans. 67 % déclarent être passés par un courtier alors qu’ils n’étaient que 61 % en 2018 et 40 % en 2015 (+27 points en 4 ans). A noter : les femmes ont davantage recours à un courtier que les hommes (45 % contre 27 % des hommes). De même, la part des CSP + ayant recours à un courtier a fortement augmenté, passant de 28 % en 2015 à 41 % d’entre eux ! C’est en Île-de-France que les emprunteurs font le plus appel à un courtier. Ils sont 46 %, soit 10 points de plus que la moyenne française et 10 points de plus qu’en 2015 (36 %).

    Cette année, conscients de l’évolution relativement récente de la part de marché des courtiers, nous avons voulu recentrer le sondage sur les achats des Français ces dernières années, record en termes de transactions immobilières.

    Parmi ceux qui ont acheté 2019, 52 % déclarent avoir fait appel à un courtier en crédit immobilier, soit plus d’un Français sur 2 !

    « Les résultats de ce sondage sont éloquents ! Il conforte le sentiment que nous avions que la part de marché des courtiers a progressé depuis quelques années et encore plus ces 3 derniers années. Un Français sur 2 est passé par un courtier pour son crédit immobilier et près de 70 % des jeunes de moins de 35 ans ! Les consommateurs ont clairement la volonté de mettre en concurrence les banques, et d’avoir affaire à un tiers de confiance qui va les accompagner à toutes les étapes de leur projet immobilier.

    Par ailleurs, l’agence de courtage reste le lieu privilégié de la conclusion des contrats. Les Français qui ont eu recours à un courtier ont majoritairement été reçus dans une agence physique. Au total, 29 % des Français ont eu recours à un courtier en agence (+ 2 points/2018) et 8 % via le site internet d’un courtier. A cela peut s’ajouter les 10 % de Français qui sont passés en direct par leur banque mais ont pris des informations sur le site d’un courtier. Et si les jeunes de moins de 35 ans font davantage appel à un courtier que la moyenne des Français (67 % d’entre eux pour rappel) 48 % déclarent avoir fait le choix d’aller en agence de courtage (19 % via un courtier en ligne).

    Des taux plus avantageux et un gain de temps en passant par un courtier selon les Français.

    Les Français  ont recours à un courtier dans le cadre de l’accès au crédit immobilier le font toujours principalement pour des raisons financières : 54 % d’entre eux cherchent à obtenir le taux d’intérêt le plus avantageux, 31 % veulent être accompagnés dans l’ensemble de leurs démarches et 25 % souhaitent gagner du temps.
    Mais si la recherche d’un taux plus bas demeure la principale motivation pour faire appel à un courtier, cette raison est en baisse par rapport à la première vague du sondage en 2015 (- 5 points) alors que la recherche d’un « accompagnement dans les démarches » progresse pour se classer 2ème position (+ 14 points par rapport à 2015). Il faut également souligner une montée en puissance des autres justifications, notamment la « volonté d’être de s’adresser à un expert » (19 % + 4 points en 1 an) et « à un interlocuteur unique » (18 % + 6 points en 1 an). Ainsi, les emprunteurs font aussi appel à un courtier pour obtenir une prestation de conseil et un accompagnement.

    Méthodologie : Sondage OpinionWay  réalisé les 16 et 17 janvier 2020 auprès d’un échantillon de 1017 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

     

    Focus sur le marché du courtage dans les autres pays.

     

    Le Royaume-Uni, le pays précurseur
    Grâce à son développement précoce dans les années 1970, le Royaume-Uni est le pays dont l’activité de courtage en crédits est la plus développée et réglementée en Europe. Les « Mortgage brokers », intermédiaires en crédits immobiliers britanniques, ont une relation très forte avec les établissements bancaires, rendant ainsi leur rôle quasi-incontournable dans le secteur britannique de la distribution de crédits. L’activité est réglementée depuis 1997.
    Impact de la transposition de la Directive MCD : élargissement de la réglementation à deux autres types de crédits immobiliers : l’investissement locatif et le crédit assorti d’une hypothèque.
    Part de marché : Entre 70 et 80 %
    Rémunération : La plupart des courtiers sont rémunérés par des commissions de leurs partenaires bancaires. La rémunération par honoraires facturés au client est moins répandue et est généralement comprise entre 0,5 % et 1,5 % du montant total du prêt négocié.
    Autorité de régulation : Financial Service Authority (FSA)
    Association professionnelle : Association of Mortgage Intermediaries (AMI).

    La Belgique, une structuration progressive du marché
    Ces dernières années le secteur se structure progressivement sur le modèle du courtage en assurances. C’est la Directive MCD qui a impulsé la structuration de ce marché, avec la création du registre des intermédiaires de crédit hypothécaire en 2015 et la loi du 22 avril 2016 encadrant l’activité des courtiers.
    Caractéristiques du marché : l’activité d’intermédiation de crédit est principalement exercée par des opérateurs indépendants. Il s’agit souvent de petites structures indépendantes qui pratiquent le courtage en crédit immobilier à titre accessoire, en parallèle d’autres services (courtage en assurance, gestion de patrimoine…). Il existe trois catégories d’intermédiaires en crédit hypothécaire de droit belge, à savoir les courtiers en crédit (indépendants), les agents liés (à un organisme prêteur) et les sous-agents (qui dépendent d’un agent lié). Ces catégories sont exclusives.
    Part de marché : 15 à 20 %
    Principaux acteurs : Immotheker, FINB
    Autorité de régulation : Autorité des services et marchés financiers (FSMA).

    Le Portugal, une activité émergente
    L’activité d’intermédiation en crédit immobilier a commencé à émerger ces dernières années, mais est encore assez peu connue des particuliers. Cette activité dispose d’un cadre réglementaire depuis le 1er janvier 2018 seulement et le Portugal est l’un des pays qui a encadré le courtage en crédits le plus tardivement. La définition de ce cadre réglementaire a entrainé une véritable impulsion, puisque 658 demandes d’enregistrement ont été inscrites au 1er semestre 2018. Caractéristiques du marché : Il existe 3 catégories d’intermédiaires en crédit : l’intermédiaire de crédit contractuellement lié, l’intermédiaire en crédit à titre accessoire et le courtier en crédit indépendant. Ces catégories sont exclusives. En 2018, sur l’ensemble des courtiers on estime à 76 % étant des intermédiaires en crédit à titre accessoire et 20 % des intermédiaires contractuellement lié.
    Part de marché : 15 %
    Rémunération : Depuis le 1er janvier 2018, les intermédiaires sont rémunérés par les créanciers dans la situation où un contrat les lie. Le client rémunère néanmoins le courtier lorsqu’il n’est pas contractuellement lié à un créancier.
    Principaux acteurs : Malgré le développement d’un cadre réglementaire, le marché portugais reste fermé et il existe très peu d’acteurs spécialisés uniquement dans le courtage en crédit. Il existe toutefois un réseau d’agences qui réalise de l’intermédiation en crédit, BIZ. Pour l’heure celui-ci est le principal opérateur présent sur le territoire portugais.
    Autorité de régulation : La Banque du Portugal.

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